Ce 31 octobre 2024, jour de frissons et de citrouilles 🎃, la France célèbre Halloween d’une manière plutôt insolite… en passant à la lettre « H » pour ses plaques d’immatriculation ! Les amateurs de détails de la route, collectionneurs et autres automobilistes curieux vont sans doute rapidement remarquer ce petit changement dans le coin gauche des plaques d’immatriculation des voitures neuves, après l’attribution du dernier numéro de la série « G » : GZ-999-ZZ ce même jour !
Avec ce « H », le système d’immatriculation SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules) avance d’un cran dans l’alphabet, franchissant un nouveau cap dans cette longue série de lettres et de chiffres qui ponctuent nos routes depuis 2009.
Retour sur le Système SIV : quand les plaques d’immatriculation se réinventent
Pour bien comprendre l’importance de ce petit « H », faisons un retour en arrière. En 2009, la France décide de dire adieu aux anciennes plaques FNI (Fichier National des Immatriculations), celles qui affichaient fièrement le département en tant que numéro final. Avec le SIV, on adopte un modèle plus standardisé, inspiré du système européen, où les immatriculations suivent un format AA-123-AA. Fini le code département en position obligatoire à la fin, et place à un numéro national qui suit une suite logique, se renouvelant à chaque nouveau véhicule enregistré.
Ce changement n’a pas seulement modernisé le processus administratif ; il a aussi permis aux Français de s’approprier de manière plus personnalisée leur appartenance régionale. En effet, si le numéro de département n’est plus intégré dans le numéro d’immatriculation lui-même, il est toujours affiché sur le côté droit de la plaque. Avec le SIV, libre choix est donné : que l’on vive à Paris et qu’on préfère afficher un « 2A » ou à Marseille et afficher un « 75 » 🤪, tout est permis !
De A à H : les lettres s’enchaînent, les années défilent
Depuis l’adoption du SIV en 2009, la première lettre des plaques a évolué en fonction des immatriculations. Chaque lettre représente finalement une phase dans l’immatriculation des véhicules en France. Le changement se fait en fonction du nombre de nouvelles immatriculations, et chaque passage à une lettre suivante est un petit événement, signe que plusieurs millions de véhicules ont été enregistrés. Voici les étapes principales de ce changement de première lettre :
- 2009 : les premières plaques sous le SIV démarrent en AA-001-AA. C’est le début d’une nouvelle ère.
- 2010 : en quelques mois, on passe à « B », puis « C » tout début 2012.
- 2016 : la lettre « E » fait son apparition après quelques années de « D ». L’évolution n’est pas rapide, mais régulière.
- 2021 : la lettre « F » prend le relais, marquant le milieu de l’alphabet. À ce stade, l’anticipation grandit : quel sera le rythme jusqu’à « Z » ?
- 2024 : c’est maintenant au tour du « H » de briller sous les projecteurs, ou du moins sous le reflet des phares.
Le passage à chaque nouvelle lettre peut paraître anecdotique, mais il illustre le flux constant de véhicules sur les routes françaises et le dynamisme de la mobilité.
La lettre « H » : un hasard de calendrier ou une destinée ?
La coïncidence du passage à la lettre « H » le 31 octobre, jour d’Halloween, a de quoi amuser. Le « H » de « Halloween » pourrait presque passer pour un clin d’œil du SIV, qui s’invite à la fête à sa manière. Alors, si vous croisez un véhicule aux chiffres flambant neufs sous un « HA-xxx-AA », vous pourrez vous dire qu’il est en quelque sorte « sorti des enfers » le jour d’Halloween ! HAAAaaaa!! 😈
Ce n’est pas la première fois que les numéros de plaque suivent l’actualité ! En 2017, par exemple, lors de l’élection présidentielle d’un certain Emmanuel Macron, nous en étions justement arrivés à… « EM » !
Les placophiles adorent les anecdotes sur les plaques !
En moyenne, chaque lettre change environ tous les 2-3 ans, mais cela peut varier. Certains observateurs passionnés -les placophiles- vont même jusqu’à consulter des sites spécialisés pour suivre l’évolution en temps réel, comme ce qu’on affiche sur la page d’accueil de Delais.fr, où l’on peut suivre les derniers numéros attribués. Cela devient un véritable jeu pour certains de repérer la dernière plaque attribuée et d’observer l’évolution au quotidien.
Enfin, notez que le système SIV fonctionne sans interruption, et certains numéros peuvent être attribués même en dehors des heures de préfecture, y compris le dimanche ou en pleine nuit.
- Des plaques qui parlent : Certains automobilistes essaient de trouver des combinaisons d’immatriculations particulières, comme les initiales de leurs noms ou des séquences sympas. Avez-vous déjà croisé des « AL-xxx-EX », des « FR-xxx-ED », ou des « EA-xxx-SY » ? Ce sont de petits clins d’œil involontaires, mais toujours amusants ! Obtenir une combinaison de lettres fétiches relève souvent d’une course contre la montre. En effet, toutes les six semaines environ la deuxième lettre change. Ainsi, si vous souhaitez une plaque précise comme HA-XXX-RY, il faudra un peu de calcul et d’anticipation pour cibler le bon créneau, car certaines séquences populaires se vendent en moins de dix minutes !
- La coquetterie des départements : Depuis la réforme, les plaques offrent une petite liberté de représentation régionale. Ainsi, on voit des Parisiens arborer le numéro 13 (oui oui !), des Marseillais opter pour le 44… Une manière amusante de jouer avec les clichés régionaux ou d’afficher ses racines !
- Un petit côté collector : Certaines combinaisons, comme celles débutant par des lettres symétriques (AA, BB…) ou finissant par des chiffres identiques, sont parfois conservées par les collectionneurs. Bien sûr, cela n’a pas de valeur officielle, mais pour un passionné de plaques, ce sont des petites pépites !
- Le « Z » mystère : Avec le rythme actuel, certains se demandent déjà si on atteindra la lettre « Z » avant une réforme éventuelle ou un changement de format. Le « Z » suscite une curiosité collective, car ce serait la fin de l’alphabet… et du format actuel ?
L’avenir des plaques : après le SIV, quoi de neuf ?
Certains se demandent déjà quel sera le prochain grand changement. Une fois la série de lettres épuisée, faudra-t-il repartir de zéro, inventer un nouveau format ou passer à une nouvelle forme d’identification ? La plaque d’immatriculation a encore un bel avenir devant elle, et les possibilités d’évolution sont infinies. Pour les amateurs de chiffres, de lettres et de symboles de la route, l’histoire continue !
En attendant, si vous croisez un « H » sur les routes, faites lui un petit signe. Et qui sait, dans quelques années, on se souviendra peut-être de ce « H d’Halloween » comme d’un événement un peu spécial.
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